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élection présidentielle - Page 7

  • Vouziers : les résultats du premier tour des présidentielles

     

     

     

     Vouziers

    total

     salle des fêtes

     Dora Levi

     Chestres

     Condé

     tourelles

     Blaise

     %

    Inscrits

     2703

     729

     608

     172

     143

     966

     85

     

    Votants

     2132

     569

     477

     123

     120

     765

     78

     

    Nuls

     37

     7

     10

     2

     2

     13

     3

     

    Exprimés

     2095

     562

     467

     121

     118

     752

     75

     

    Joly

     30

     8

     5

     1

     3

     10

     3

     1.4

    Le Pen

     476

     121

     146

     29

     36

     132

     12

     22.7

    Sarkozy

     496

     133

     90

     34

     18

     191

     30

     23.66

    Mélenchon

     178

     48

     35

     3

     15

     71

     6

     8.4

    Poutou

     35

     11

     8

     2

     3

     9

     2

     1.6

    Arthaud

     17

     4

     5

     1

     2

     5

    0

     0.8

    Cheminade

     1

     1

     0

     0

     0

     0

     0

    0.04

    Bayrou

     185

     46

     48

     14

     14

     55

     8

     8.8

    Dupont-Aignan

     30

     8

     4

     4

     2

     12

     0

     1.4

    Hollande

     647

     182

     126

     33

     25

     267

     14

     30.8

     

    vouziers,élection présidentielle

    La proclamation des résultats par le Maire de Vouziers

     

    vouziers,élection présidentielle

    En exclusivité mondiale, LE bulletin Cheminade de Vouziers

  • Un vote de conviction

    Le droit de vote permet à chaque citoyen d'exprimer ses convictions, de choisir parmi des candidats celui qui est le plus porteur de ses valeurs et de sa vision de l'avenir.

    La campagne présidentielle 2012 est en partie "plombée" par la crise, qui semble ne laisser que peu de marge de choix aux candidats. Sarkozy est lourdement handicapé par son bilan et ne parvient pas à rendre crédible, comme en 2007, son personnage d'homme nouveau porteur de solutions originales. Hollande veut incarner le changement, mais en 1981 François Mitterrand a été élu premier président de gauche de la 5ème république, soulevant l'espoir de changements fondamentaux (nationalisations, service public unique de l'éducation, 35 heures, radios libres, etc...). Depuis, la France a connu des alternances, et l'exercice du pouvoir par le PS a montré les limites des changements qu'il peut imposer.

    Les Français semblent cette fois plus faire leur choix par rejet d'un candidat que par adhésion positive à une proposition politique (voir cette enquête page 18)

    Faut-il pour autant perdre espoir et se résigner à l'impuissance relative ? Non, car nos convictions s'appuient sur des réalités qui finiront par s'imposer.

    L'écologie repose sur le fait que notre planète est en équilibre fragile et que ses ressources sont limitées.  Les négationnistes du réchauffement climatique et les fanatiques de la croissance illimitée verront tôt ou tard leurs dogmes voler en éclats. Notre combat vise à en faire prendre conscience assez tôt pour éviter d'arriver à des situations incontrôlables.

    La solidarité n'est pas une posture morale parmi d'autres. Elle est rendue nécessaire par le fait que58853947.png nous partageons un même territoire avec d'autres êtres humains, que ce soit au niveau communal, étatique ou planétaire. Les seules alternatives à la solidarité sont l'isolationnisme égoïste ou l'expansionnisme guerrier. Les deux constituent des impasses à court ou moyen terme.

    Alors, exprimons nos convictions le plus souvent possible, en particulier lors d'élections, et même si ce cadre ne représente pas le summum de la démocratie ( la personnalisation du débat étant un des aspect les plus désagréables de la campagne actuelle).

    L'écologie est représentée "historiquement" par Europe-Ecologie Les Verts. Si la campagne d'Eva Joly en a déçu certains, un vote en sa faveur prendra un sens fort pour des choix écologiques.

    A la "gauche de la gauche", la valeur solidarité est portée par plusieurs figures, mais Jean-Luc Mélanchon a réussi  pour beaucoup à incarner ce courant ancien et durable dans la vie politique nationale.

    Dimanche, ce sera le premier tour des élections, ne laisser pas passer l'occasion d'exprimer vos convictions en votant pour le candidat qui vous semblera le mieux les porter.

    Au deuxième tour, ce sera l'heure d'éliminer le candidat porteur des idées les plus dangereuses, il sera alors temps de dire à Nicolas Sarkozy tout le bien que l'on pense de lui !

  • Election présidentielle : encore beaucoup d'hésitants

    u4773.2.4.jpg

    Dessin du Canard Enchaîné

  • Notre avenir est l’affaire de toutes et de tous !

    Appel de la LDH
    L’élection présidentielle a lieu ces 22 avril et 6 mai ; elle sera suivie des élections législatives les 10 et 17 juin. La Ligue des droits de l’Homme appelle les citoyennes et les citoyens à s’approprier ces élections et à voter.

    La Ligue des droits de l’Homme, qui combat depuis 1898 pour les droits politiques et sociaux de tous, Français et étrangers, n’a pas pour tradition de s’exprimer sur le vote avant le premier tour de la présidentielle.

    Aujourd’hui, elle le fait avec gravité, en pleine conscience de ses responsabilités, sur la base des valeurs républicaines qu’elle défend et avec la diversité des choix et sensibilités politiques qui la caractérisent.

    En juin 2005, face à une loi arbitraire réservant un sort inhumain aux étrangers, la Ligue des droits de l’Homme alertait sur les risques que cette politique faisait peser sur notre démocratie et sur la République. Dans une démarche exceptionnelle, elle lançait un « appel à l’insurrection des consciences ».

    En mai 2007, sous l’impulsion directe de Nicolas Sarkozy, ex-ministre de l’Intérieur devenu président de la République, son gouvernement adoptait une série de mesures liberticides, asphyxiant la démocratie, construisant une société de méfiance, de surveillance et d’exclusion, bafouant la justice ainsi que la dignité et les valeurs de la République. Au point qu’en 2009, la Ligue des droits de l’Homme lançait un véritable cri d’alarme sous forme d’une campagne de mobilisation citoyenne, proclamant « Urgence pour les droits, urgence pour les libertés ! ».

    En cinq ans, l’action du président de la République − à nouveau candidat − s’est partagée entre le sarkozy-je-ne-vous-decevrai-pas.jpgmauvais et le pire : stigmatisations des populations fragilisées par les crises, agressions contre les organisations syndicales, exaltation de la xénophobie portée par le funeste débat sur « l’identité nationale », refus obstiné de mettre en débat les choix d’austérité, de débattre de l’emploi, des droits sociaux, régulièrement donnés comme les sujets principaux de préoccupation, avant la sécurité et l’immigration, pourtant cyniquement mis en avant pour tenter de rallier des voix sur l’unique base de la peur.

    La Ligue des droits de l’Homme considère que poursuivre dans cette voie constituerait une menace des plus graves pour la République. C’est pourquoi, elle appelle les électrices et électeurs à refuser que soit poursuivie − et a fortiori aggravée − la régression des droits et des libertés, la xénophobie d’Etat et l’autoritarisme, la mise en cause de l’égalité des citoyens.

    Elle les appelle à exprimer dans les urnes leur volonté de retrouver le vrai visage de la République, et à rester mobilisés au-delà des élections.

  • Sénégal, la page Wade est tournée

    Le Sénégal tourne la page Wade avec la nette défaite du vieux président sortant.

    Il était en tête au premier tour, avec environ 34% des suffrages. Mais tous les candidats d'opposition se sont retrouvés derrière Macky Sall, qui était second pas loin de Wade. Cet ancien premier ministre s'était rebellé contre le président quand celui-ci a voulu protéger son fils Karim, accusé de corruption.

    Sall est un libéral comme Wade, il y a surtout une différence de génération et de personnalité entre les19042012034433.jpg&h=300&w=495&zc=1 deux. Sall a complètement réussi son pari de fédérer l'opposition, puisque son score correspond à l'addition des scores des anti-Wade du premier tour.

    Lematindafrique.com écrit : Les résultats provisoires du second tour de la présidentielle viennent confirmer l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême et la défaite du président sortant Abdoulaye Wade. En effet, les suffrages valablement exprimés dans ce deuxième tour sont estimés par le CNRV à 2.995.893 votants, soit un taux de participation de 55,0%. Le candidat Macky Sall déclaré vainqueur a brigué 1.909.244 des voix, soit un taux de 65,80%, alors que son adversaire Abdoulaye Wade a eu 992.556 voix, soit un taux de 34,20%.

    Wade n'améliore pas son score de premier tour et subit donc une défaite sans appel, qu'il reconnaît.

    Sall considère son score comme un plébiscite en sa faveur,  mais il devra rapidement se monter capable d'apporter des réformes concrètes, sinon l'état de grâce sera de courte durée.

  • Mélenchon : de la dynamique à la dynamite.

    Depuis plusieurs semaines, l'ensemble des commentateurs de la campagne présidentielle notent une dynamique en faveur du candidat du Front de Gauche.

     

    Jean-Luc Mélenchon est manifestement à l'aise dans cette campagne, cela se ressent dans ses meetings, ses prises de parole et aussi dans les sondages. Il bénéficie d'une montée régulière du score qui lui est attribué au premier tour, dépassant  désormais les 10 %.

    Cette montée commence à être prise au sérieux au PS et à l'UMP. Chez les partisans de Hollande, on s'inquiète du tassement possible de son score, par un basculement vers Mélenchon. A l'inverse Sarkozy 1345926853.jpgqui voit son rival annoncé du deuxième tour en perte de vitesse, espère l'inversion des courbes qui le verrait passer en tête des sondages de premier tour. En oubliant que le report des voix à gauche semble très bon, et que la répartition dans ce camp au premier tour ne modifie pas le rapport de force du second (Sarkozy est toujours distancé)

    L'important est le message politique, qui n'est pas si nouveau par rapport notamment à celui du PCF . Pour ce dernier, le choix de Mélenchon n'a pas été si évident, car certains étaient inquiets par rapport à sa ligne politique, d'autres étaient soucieux de ne pas voir disparaître le parti en tant qu'acteur reconnu dans les luttes sociales et politiques. L'équilibre des forces  au sein du Front de Gauche s'est décalé vers le Parti de Gauche de Mélenchon, mais la base militante du Front de Gauche reste très marquée par les adhérents du PCF. Les mois à venir, avec la présidentielle puis les législatives seront décisifs pour juger du poids des composantes au sein du Front de Gauche.

    IMG_09621-290x160.jpgLa ligne politique clairement offensive de Mélenchon n'est pas pour rien dans son succès. Il retrouve une dynamique assez semblable à celle du non à Maastricht, ou même de celle créée par Besancenot à la dernière élection présidentielle.

    Ce dimanche, il a gagné son pari avec les militants du Front de Gauche. Le rassemblement de la Bastille a regroupé beaucoup de monde, et va marquer les esprits.

    Par ses thèmes de campagne et par la forme choisie, Mélenchon dynamite le cadre imposé par les deux favoris, et arrive à marginaliser le FN. Pour tout cela, il a déjà largement atteint ses objectifs. Le reste de la campagne le verra-t-il poursuivre sur cette pente ascendante ?

    Il reste un mois avant le scrutin, et un en mois beaucoup d'éléments peuvent faire que cette dynamique s'amplifie, ou au contraire qu'elle ne soit pas confirmée. La personnalisation imposée par le scrutin présidentiel rend possible des mouvements d'opinion rapides dans un sens ou dans un autre.

  • Vérité insondable

    Dans la même journée, deux sondages annoncent des tendances inverses pour les deux candidats mesurés en tête des prochaines présidentielles.

     

    Pour l'IFOP, Nicolas Sarkozy progresse et passe devant Hollande au premier tour.

    Pour la Sofres, Hollande conforte son avance de premier tour et Sarkozy recule.

    Ces deux instituts de sondages sont parmi les plus anciens et sont considérés comme sérieux. Mais les sondages.jpgsondages sont loin d'être une science exacte, surtout avec des échantillons de personnes interrogées assez faible (autour de 1000). Les sondeurs eux-mêmes estiment la marge d'erreur pour un résultat de 30% à 2,5% ( soit entre 27,5 et 32,5 ). Il faut donc interpréter avec prudence les chiffres donnés, surtout pour un seul sondage. Il est possible de se faire une idée en tenant compte de plusieurs études, dans ce cas la marge d'erreur diminue. Mais les sondages ne sauront jamais combien disent la vérité et combien bluffent, c'est une marge d'erreur supplémentaire. Pour effacer cet inconvénient, les instituts vérifient les votes aux élections passées, un décalage avec la réalité constatée et les réponses faites entraîne une correction. Mais ce redressement est un peu du pifomètre. Tout ceci explique les différences observées dans les publications.

    Faut-il alors ne pas tenir compte des sondages ?

    images?q=tbn:ANd9GcSSG36vRhtXBtbRIq3TEnEV05HzgjoiG2DBchYB6w_D1kQDnY8UPour celui qui a des convictions réelles, une montée ou descente des chiffres ne changera pas sa campagne. D'autres s'appuient sur une campagne marketing, où il est important de faire des coups de pub. Sarkozy président avait une cellule sondage importante, et son ami Buisson en a bien profité.

    Les tendances lourdes et de long terme ont une signification plus réelle que des variations minimes  à quelques jours près. Pour le deuxième tour, tous les sondages donnent Sarkozy largement battu. Ce qui ne préjuge pas du résultat du mois de mai , en donnant cependant une information : le rejet du président sortant est très fort actuellement dans l'opinion.